Estampe, dessin, céramique
Edition d’un catalogue en collaboration avec la ville de Reims
« De part sa légèreté de mise en oeuvre et sa constante confrontation à la réalité des murs, le travail de Frédérique Lucien s’articule autour des notions d’échelle et de plan. Les murs sont des supports privilégiés, où les outils et les matériaux qu’elle utilise, rencontrent une inscription dans l’espace architecturé. Comme l’a écrit Frédéric Valabrègue pour l’exposition à Vassivière (…)ce n’est pas la ligne qui nous est présentée mais sa physique ou son processus d’élaboration(…)il faut que le dessin participe de la même logique que la sécrétion d’une coquille ou le renouvellement des feuilles sur un arbre. Il y a d’abord l’exploration d’une infra matière, de sa transparence et de ses couleurs. Puis il y a une façon très précise d’en architecturer les traces et d’en développer les possibilités métaphoriques. Il n’y a pas que de l’étymologie entre impression et empreinte. Même le vide a du corps, c’est à dire un espace de résonance. »
